Zoom sur le lancement de la V2 du label Circolab
Membre de l’association CIRCOLAB depuis sa création en 2017, le réemploi est un sujet crucial pour l’avenir qui pousse G-ON à remettre en question ses pratiques et à réinventer ses standards. Le réemploi est non seulement un défi technique passionnant, mais aussi une opportunité économique et sociale majeure :
- il favorise l’économie locale,
- il crée des emplois,
- il réduit les coûts
- et il inspire la fabrication de produits neufs.
C’est quoi Circolab ?
Circolab est une communauté d’acteur de l’immobilier engagée en faveur du développement de l’économie circulaire, et notamment le réemploi de matériaux, dans le secteur immobilier.
À l’origine, il s’agissait d’une association de maîtres d’ouvrage désireux d’intégrer le réemploi dans leurs projets immobiliers. Aujourd’hui, de nombreux experts ont rejoint le mouvement, apportant leurs compétences pour traiter diverses questions au sein de groupes de travail spécialisés.
Quid du partenariat G-ON x Circolab ?
G-ON a rejoint Circolab dès ses débuts, trouvant le sujet du réemploi particulièrement passionnant et indispensable pour l’avenir. “Nous avons initialement contribué au groupe « méthodologie », qui cherchait à définir comment et avec qui mettre en place le réemploi dans les projets immobiliers. Cela nous a conduits à rédiger un guide méthodologique. C’est ainsi que nous avons contribué dans la transformation de Circolab en un label, basé sur notre méthode. Un cadre unique à l’époque : nous avons développé le référentiel, créé un outil de calcul et formé les évaluateurs du label”, confie Ronan.
Aujourd’hui encore, G-ON accompagne les membres de l’association pour faire évoluer ces outils, un chantier qui est loin d’être terminé.
Et cette V2 ? Quelle différence notable avec la version précédente ?
Les membres de Circolab ont décidé de faire évoluer le référentiel initial, qui se focalisait sur les produits réemployés, pour inclure également les produits neufs, omniprésents dans les projets. Il était essentiel d’intégrer une réflexion sur la déconstruction future dès la phase de fabrication de ces produits.
Certains industriels ont déjà commencé à adopter des pratiques d’écoconception, et il est crucial de les encourager à poursuivre dans cette voie. Le principal changement de la V2 du label est donc l’introduction de l’écoconception, tant pour les produits et équipements du bâtiment que pour son architecture. Les architectes jouent un rôle clé dans cette approche en anticipant la déconstruction et les changements d’usage tout au long de la vie d’un bâtiment.
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