Comprendre et anticiper les risques climatiques dans l’immobilier

Le changement climatique est une réalité qui bouleverse nos environnements de vie et de travail. L’immobilier, en tant que secteur clé de notre société, est particulièrement vulnérable à ces transformations. Face à l’intensification des événements météorologiques extrêmes, il est essentiel d’identifier les risques, d’évaluer leur impact et de mettre en place des solutions adaptées.

Cette série d’articles en trois volets – illustrée par des vidéos – vous propose un état des lieux des risques climatiques dans l’immobilier, une exploration des outils et méthodologies permettant de les évaluer, ainsi qu’un focus sur les solutions pour améliorer la résilience des bâtiments.

Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine accélèrent le changement climatique, entraînant une hausse des températures et une intensification des événements météorologiques extrêmes. Le secteur immobilier, particulièrement vulnérable à ces évolutions, est impacté par plusieurs risques physiques engendrés par ce dérèglement climatique.

Selon deux études menées par l’ADEME et la Commission européenne, les principaux risques climatiques physiques dans l’immobilier sont :

  • Chaleurs : La hausse des températures entraîne un inconfort thermique pour les occupants, une surconsommation énergétique due à la climatisation et des risques pour la structure des bâtiments (dilatation des matériaux, fragilisation des structures).
  • Sécheresses : La réduction des ressources en eau affecte les matériaux de construction et augmente les coûts d’entretien des bâtiments et des espaces verts, avec un impact direct sur les infrastructures de gestion de l’eau.
  • Inondations : La montée des eaux provoque des dégâts matériels considérables, une détérioration des fondations et une hausse des coûts d’assurance et de réparation.
  • Submersions : Les zones littorales sont particulièrement exposées à l’érosion côtière et à la destruction d’infrastructures.
  • Tempêtes : Les vents violents endommagent toitures, vitrages et façades, augmentant les risques structurels et les coûts de reconstruction.
  • Feux : L’intensification des incendies de forêt entraîne la destruction de bâtiments, des évacuations forcées et une hausse des primes d’assurance en zones à risque.
  • Froids : Les épisodes de gel peuvent causer la rupture des canalisations, la fissuration des matériaux et une hausse des coûts de chauffage.
  • Retrait gonflement des argiles (RGA) : Ce phénomène géotechnique provoque la fissuration des fondations et l’instabilité des structures, rendant certains bâtiments inhabitables.

Face à ces défis, il devient primordial d’évaluer le niveau de ces risques et d’anticiper leurs impacts afin d’assurer la résilience du parc immobilier.

Comment mesurer et atténuer ces risques ?

Dans notre prochain article, nous explorerons les outils et méthodologies permettant d’évaluer l’exposition des bâtiments aux risques climatiques.

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